Si le genre biographique existe depuis l’Antiquité, le terme biographie n’existe que depuis le XVIIe siècle.
Dans l’Égypte ancienne, la biographie est de forme nécrologique : l’identité et les actions menées par le défunt sont inscrites sur une stèle. Dans l’Antiquité gréco-romaine, la biographie est utilisée pour la vie et l’œuvre d’hommes illustres afin qu’ils servent d’exemple et de modèles dans un objectif pédagogique d’éducation du peuple. Au Moyen-Âge apparaissent les hagiographies pour mettre en avant la vie exemplaire d’un Saint. La biographie contemporaine et en particulier la biographie d’artistes n’est apparue que tardivement grâce aux travaux de Eduard Maria Oettinger qui rédigea en 1854 Bibliographie biographique universelle, en 2 tomes. Cet ouvrage devint en quelques sortes la référence en la matière porté par le père spirituel du genre.
Aujourd’hui les récits de vie de gens ordinaires ont toute leur place dans l’histoire de la biographie.
Établir une relation de confiance avec le narrateur pour que la parole à écrire advienne. Être tout à la fois l’oreille attentive, l’œil bienveillant et la plume fidèle de la personne qui souhaite écrire sa biographie mais qui, parfois, se défend d’avoir quelque chose d’intéressant à dire…Une marque de modestie qui mérite qu’on la bouscule un peu car, quelle vie serait inintéressante à raconter puis à écrire ?
Faire preuve de considération et de patience à l’égard du narrateur. En tant que biographe, on s’enrichit de l’histoire qui nous est confiée. Parfois, le narrateur a besoin de temps avant de prendre la décision de se lancer dans l’écriture de sa biographie. Il hésite, a besoin que son projet mûrisse. Il n’en sera que plus déterminé à mener à bien son projet, une fois sa décision prise. Fort de ce savant dosage, au sein de Biographicus, les biographes accomplissent leur travail avec sérieux pour donner vie à chaque histoire à travers chaque livre, et satisfaire le narrateur.